La Religion de l’Amour Universel œuvre pour l’avant-garde de l’Œcuménisme

Josué Bertolin
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02/10/2014 à 17:45, Jeudi

Alziro Zarur (1914-1979) a fait la Proclamation de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint1 pendant le Congrès de la Bonne Volonté de Dieu le 7 octobre 1973, dans la ville de Maringá, au Paraná, Brésil.

La Religion est l’une des plus anciennes formes connues d’interaction sociale et de production de connaissances. On croit qu’avant même l’apparition des traditions religieuses, avec l’institutionnalisation des rituels, des liturgies et des doctrines, l’être humain exprimait déjà depuis des milliers d’années son sentiment religieux dans les groupes, les tribus et les clans.

Aujourd’hui, les chercheurs reconnaissent que l’élément religieux a contribué de manière significative à l’évolution humaine, en offrant de meilleures conditions de vie à l’Homo sapiens sapiens, qui a développé cet aspect dans son groupe primitif. À ce sujet, le professeur Silas Guerriero, docteur, anthropologue et coordinateur de la maîtrise et du doctorat en études religieuses à l’Université Pontificale Catholique de São Paulo (PUC-SP), s’est exprimé lors d’une interview au Super Réseau Radiophonique Bonne Volonté, le 27 février 2011, dans ces termes : 

« Les groupes humains qui avaient cette capacité d’organisation à partir d’une croyance en quelque chose de supérieur avaient un avantage par rapport aux autres. Ceci explique pourquoi la Religion est si présente jusqu’à aujourd’hui, je veux dire, c’est une chose très marquante dans nos racines. (...) Penser religieusement a représenté un gain extraordinaire pour ces peuples, qui leur a donné une chance de survie ».

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Au contraire de ce rôle prédominant dans la vie des personnes, les traditions religieuses ont parfois servi comme instrument de domination dans divers conflits politiques et économiques à travers l’histoire, car elles exerçaient une influence sur un sentiment sacré chez l’individu, qui est sa croyance la plus intime et la plus profonde — sa Foi. C’est pourquoi dans certains cas différents courants spirituels ont été utilisés comme prétexte de la guerre, alors que la véritable toile de fond de ces épisodes était le goût immodéré d’individus ou de groupes pour le pouvoir, qui rend la personne aveugle au point qu’elle ne reconnaît pas la fraternité qui existe chez son prochain.

En grande partie à cause de cela, la Religion a été à tort considérée comme un promoteur de désaccords ou de manipulation de la population au point d’être qualifiée d’« opium du peuple » par Karl Marx (1818-1883) et d’« infantilisme psychique » par Sigmund Freud (1856-1939 ).

En examinant les perspectives présentées ci-dessus, comment comprendre l’importance de la Religion dans la vie humaine ? Pour y réfléchir, il est éclairant de se reporter à la pensée de José de Paiva Netto, président-prédicateur de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint, qui affirme dans son livre Dialectique de la Bonne Volonté — Réflexions et Pensées (51e édition, 1987, page 212) :

« La Religion sert à rendre meilleur l’Être Humain, en l’intégrant à son Créateur, à travers l’exercice de la Fraternité et de la Justice entre Ses créatures ».

Dans cet argument, la Religion n’est certainement pas un élément vil et primaire qui enivre les foules en favorisant les conflits sanglants, les persécutions, le radicalisme, l’apathie ou le conformisme. Bien au contraire. Interrogé par un lecteur, Paiva Netto a publié ce qui suit dans le premier fascicule du journal Folha de S.Paulo du 24 août 1986, à la page 5 :

« (...) je ne vois pas la Religion comme un ring de lutte libre, sur lequel les nombreuses croyances se font violence dans l’attaque ou la défense de principes, ou de Dieu, qui est Amour, et qui, pour cela, ne peut approuver des manifestations de haine en son Saint Nom, ni n’a besoin de la défense rageuse de qui que ce soit.

« Alziro Zarur (1914-1979) disait que "le plus grand criminel est celui qui prêche la haine au nom de Dieu".

« Je comprends la Religion comme étant Solidarité, Respect de la Vie, Illumination de l’Esprit, que nous sommes tous. Je ne peux la comprendre que comme quelque chose de dynamique, vivante, pragmatique, généreusement réalisatrice, qui ouvre des chemins de lumière dans les âmes, et, qui pour cette raison doit être à l’avant-garde éthique. Je ne la comprendrais pas, si elle n’agissait pas de façon sensée sur les tristes réalités qui encore tourmentent les peuples. Ceux-ci, chaque fois plus, ont besoin de Dieu, qui est l’antidote pour tous les maux moraux et spirituels, et, par conséquent, les maux sociaux, ici inclus l’immobilisme, le sectarisme et l’intolérance dégénératifs, qui obscurcissent l’Esprit des foules. (...) Et, il ne faut d’aucune façon exclure les athées de toute providence qui vienne à bénéficier le monde ».

Vivre l’Œcuménisme2 est l’une des principales propositions que la Religion de l’Amour Universel fait au monde depuis ses débuts, pour que la vraie signification de la Religion ne se dénature pas. L’œcuménisme employé dans le sens originel du mot — du grec oikoumenikós, qui signifie « de portée ou d’applicabilité mondiale, universelle ». Par conséquent, il recouvre toutes les religions, les philosophies et tous les domaines du savoir spirituel humain. Surtout, il encourage l’exercice de l’Amour, de la bonté, du respect, de la solidarité, etc., à travers la « manifestation de ce qui naît avec l’individu, même s’il est athée : un sens de la religiosité, qui s’exprime sous les formes les plus variées »3 [c’est nous qui soulignons], comme l’affirmait le créateur de l’Académie Jésus, le Christ Œcuménique4.

Voyons la bannière de l’Œcuménisme dans la trajectoire de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint. Le 7 janvier 1950 — six jours après avoir fondé la Légion de la Bonne Volonté, la première phase évolutive de la Religion du Troisième Millénaire — le regretté Alziro Zarur, homme de radio, journaliste et poète carioca, a lancé la Croisade des Religions Fraternelles, où les représentants de différentes traditions spirituelles et différents domaines de la pensée humaine ont pu harmonieusement discuter de leurs points de vue sur les sujets en question. Il anticipait ce qu’on allait appeler le dialogue interreligieux, et ainsi se concrétisaient les préceptes défendus par Zarur depuis sa jeunesse, dans les années 1920. Cet événement a eu lieu dans la salle du conseil de l’Association brésilienne de presse (ABI), c’était le résultat de réunions préparatoires réalisées en octobre, novembre et décembre 1949 dans le bureau de la direction de cette Institution respectable.

À cette occasion ont parlé le Révérent Salustiano César, protestant ; Teles da Cruz, catholique ; Murilo Botelho, ésotérique ; Leopoldo Machado, spirite ; Eugênio Figueiredo, libre-penseur ; Samuel Linderman, juif ; et Ascânio de Farias, positiviste. Cette initiative a été mentionnée dans les éditoriaux du journal O Globo des 13 et 26 janvier 1950 et a été l’objet de la reconnaissance du Vatican, dans les années 1960, avec la Médaille du Pape Paul VI « pour services rendus à la cause de l’Œcuménisme » — remise par le Nonce Apostolique Dom Sebastião Baggio.

Arquivo LBV

Le 7 janvier 1950, Alziro Zarur a dirigé la Croisade des Religions Fraternelles dans la salle du conseil de l’Association brésilienne de presse (ABI).

 

Visitez le Temple de la Bonne Volonté, l’une des Sept Merveilles de Brasília

À partir de cet Idéal, d’innombrables actions ont été développées, et continuent à l’être, en faveur de la Fraternité sans frontières. Un exemple important en est la construction du Temple de la Bonne Volonté (TBV), inauguré par Paiva Netto, le 21 octobre 1989, à Brasília, Brésil. Le monument, une Pyramide à Sept Faces, accueille tous ceux qui recherchent une rencontre avec le sacré, avec le Créateur et avec les idéaux les plus élevés, sans restriction de classe sociale, de genre, d’ethnie ou de position spirituelle et/ou philosophique ; il constitue un jalon dans l’histoire de l’Œcuménisme Mondial. En raison de ce que le TBV représente en termes de promotion du dialogue et de la Paix, la date du 21 octobre a été décrétée comme Journée de l’Œcuménisme dans plusieurs États du Brésil.

Cinq ans plus tard, le 25 décembre 1994, lors de la célébration du Noël Permanent de Jésus, le dirigeant des Institutions de la Bonne Volonté (IBV) a inauguré, à côté du Temple de la Paix, le Parlement Mondial de la Fraternité Œcuménique (ParlaMundi de la LBV) qui est le siège d’événements importants, de forums et de conférences internationales, tels que le Forum Mondial d’Ufologie (1997), le Forum Mondial Esprit et Science, de la LBV (depuis 2000 et après), et bien d’autres, qui se produisent en suivant les directrices établies par son constructeur : 

« Il [le ParlaMundi] propose la réconciliation universelle de toute la connaissance humaine et spirituelle, dans une force puissante au service des peuples. La zizanie, le radicalisme, les hostilités de toutes nuances devraient rester loin des débats et des propositions religieuses, philosophiques, politiques, scientifiques, économiques, artistiques, sportives, ou quelles qu’elles soient, parce que l’être humain est né sur la terre pour vivre en société, une Société Solidaire Altruiste Œcuménique ».

André Fernandes

Temple de la Bonne Volonté

La Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint, la Religion Œcuménique du Brésil et du monde, fait partie du Comité de la Diversité Religieuse et des Droits de l’Homme (CDRDH), du Secrétariat spécial aux Droits de l’Homme de la Présidence de la République , dont elle est partenaire depuis 2004, année où elle a contribué à la construction de la « Cartilha da Diversidade Religiosa », un document informatif regroupant les principes sur la diversité religieuse, et de la vidéo Droits de l’Homme et Diversité Religieuse. Avec ce travail, nous espérons que la liberté de croyance et de culte, garantie par la Constitution brésilienne de 1988 et la Déclaration universelle des droits de l’homme, soit vraiment respectée et vécue par tous et que l’on mette fin à l’intolérance religieuse, qui, malheureusement, continue à sévir en notre pays et dans le monde.

De la même manière que la Religion a été essentielle pour la survie des peuples primitifs, l’Œcuménisme — dans toute son étendue — joue un rôle semblable dans la reconnaissance de la multiplicité et dans la construction de l’harmonie sociale. Facteur qui extrapole le dialogue fondamental dans le domaine religieux, il est essentiel pour la Politique, la Science, la Philosophie, l’Économie, la Culture, l’Art, le Sport, enfin, pour tous les domaines de la vie et pour toutes les créatures. Il est également essentiel pour promouvoir « l’unité dans la diversité, afin de surmonter l’adversité », car « l’Œcuménisme est l’éducation ouverte à la Paix », comme le défend Paiva Netto qui, dans un message adressé au Sommet du Millénaire pour la Paix Mondiale, promu par l’Organisation des Nations Unies en août 2000 à son siège dans la ville de New York, États-Unis4, a conduit les participants de tous les pays membres à réfléchir sur leurs responsabilités devant le peuple, comme en témoigne l’extrait suivant de sa missive :

« Inviter tout le monde à se joindre sans tarder à l’École Sublime de l’Amour Fraternel, pour le vivre de manière flagrante, c’est, en résumé, la tâche entreprise par les fondateurs des croyances. Exécuter cette tâche de façon harmonieuse, c’est finalement suivre le chemin qui mène à la Paix.

« Tout document final signé lors de cette Rencontre Internationale sera un leurre lancé à la face du monde si nous ne sortons pas d’ici convaincus que nous sommes légitimement l’humanité, "un poème de compassion", comme le voulait le Bouddha (556-486 avant J.-C.).

« À la fin du Sommet du Millénaire pour la Paix Mondiale, dont l’amphitryon est l’ONU, l’Organisation des Nations Unies, que nous franchissions ses portes définitivement comme des Frères. Frères et Sœurs ici, Frères et Sœurs dehors, Frères et Sœurs à des milliers de kilomètres de distance. Ce n’est qu’ainsi que nous serons en mesure de réaliser de manière satisfaisante ce que nous avons convenu lors de cet événement ».

 

Tela: Michelangelo Grigoletti (1801-1870)

    

Après tout, n’est-ce pas ce que nous a demandé le Rabbi de Galilée il y a deux mille ans ? Jésus, Œcuménique, anti-sectaire, libre de la haine et du fanatisme — ainsi proclamé par la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint — dont l’influence bénie va au-delà des traditions religieuses, s’était tant intégré au sens sublime de Son Commandement Nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés. À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez le même Amour les uns pour les autres » (Évangile selon Jean 13 :34 et 35), qu’Il n’a pas même redouté la "mort". Voilà ce qui est à la base du concept et de la pratique de l’Œcuménisme dans la Religion du Troisième Millénaire. C’est la force qui pousse les gens à l’exercice de ce sens divinement humain dans tout ce qu’ils accomplissent dans la vie. 

Le Maître bien-aimé nous a également incité à ne pas cultiver la Foi de manière aveugle et intolérante en déclarant : « Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas ; mais si Je les fais, quand bien même vous ne me croiriez pas, croyez en ces œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père est en moi, et moi en Lui. » (Bonne Nouvelle selon Jean 10 :37 et 38). Eh bien, à travers les travaux que le Christ Œcuménique a entrepris par l’Amour de l’Humanité, il existe d’innombrables raisons d’appliquer les enseignements universels de cet Être, qui n’a rien fait d’autre que de disséminer la Lumière, la Bonté et la Concorde entre les peuples, sans distinction.

Vous êtes également le bienvenu pour participer, nous envoyant vos doutes et vos suggestions. Si ce contenu vous fait du bien, partagez-le ! Il pourra également toucher le cœur de beaucoup d’autres personnes.

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Josué Bertolin — Secrétaire exécutif de l’Académie Jésus, le Christ Œcuménique, étudiant en master d’Histoire des Sciences à l’Université de São Paulo (USP), et présentateur de l’émission Connexion Jésus, du Super Réseau de Communication Bonne Volonté (radio, télévision et internet).

1 Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint — également dénommée Religion du Troisième Millénaire et Religion de l’Amour Universel. Il s’agit de la Religion Œcuménique du Brésil et du monde.

2 Découvrez Les Quatre Piliers de l’Œcuménisme dans le livre de Paiva Netto Reflexões da Alma [Réflexions de l’Âme] (135e édition, São Paulo : Elevação, 2009, pp. 162-164).

3 Cette pensée provient de l’interview donnée par Paiva Netto au journaliste vétéran italien établi au Brésil, Paulo Parisi Rappoccio, le 10 octobre 1981. On peut faire l’analyse que les théories matérialistes ont cultivé, consciemment ou inconsciemment, ce sentiment décrit par l’auteur sous forme d’idéologie et/ou d’utopie, en motivant leurs adeptes à cultiver un système de croyances et de valeurs à partir d’une aspiration supérieure à un avenir meilleur, en prenant comme base leurs propres conceptions.

4 Elle a été fondée par le leader de la Religion de Dieu, du Christ et de l’Esprit Saint, en 2007, pour promouvoir un débat large et œcuménique sur Jésus, Ses enseignements universels et l’application de ceux-ci dans la vie quotidienne. Pour en savoir plus à ce sujet, voir l’ouvrage Paiva Netto e a Proclamação do Novo Mandamento de Jesus — A saga heroica de Alziro Zarur na Terra [Paiva Netto et la Proclamation du Nouveau Commandement de Jésus — La saga héroïque de Alziro Zarur sur Terre] (São Paulo : Elevação, 2009).

5 Plus de mille leaders religieux de différents pays se sont engagés dans un important document produit lors du Sommet du Millénaire pour la Paix Mondiale, à s’unir autour de la résolution du problème de l’intolérance dans le monde. Le message « Le dynamisme de la Paix » de Paiva Netto, publié en quatre langues (portugais, anglais, espagnol et français), a touché de manière si significative les présents qu’il a été choisi pour être lu à la fin de l’événement. La LBV, du fait de son action auprès de l’ONU depuis 1994 — quand elle a rejoint le Département de l’information (DPI), et où elle a obtenu, en 1999, un statut consultatif général auprès du Conseil économique et social des Nations Unies — et du fait de la reconnaissance de la tradition œcuménique et fraternelle de son discours et de ses services en faveur de l’entente humaine, a été invitée dans une lettre adressée par le comité d’organisation au dirigeant de l’Institution, à indiquer des noms de personnalités pour la délégation religieuse brésilienne envoyée à cette importante rencontre et à assumer le rôle de coordination de cette délégation.

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